L’eau naturelle contient toutes sortes d’ions solubles à l’état stable (calcium, magnésium, bicarbonate, sulfate…).
Des éléments cristallins se forment rapidement quand l’état physique de l’eau change, principalement avec les charges thermiques (températures dépassant 60 °C).
Les sels minéraux et carbonates de calcium se fixent sur les surfaces intérieures de vos tuyauteries et les obstruent peu à peu. Les performances de l’installation en pâtissent : 1 mm de tartre sur la surface de chauffe du bouilleur implique une perte de rendement de l’ordre de 10% !
Réseaux de chauffage
L’eau acide provoque une corrosion active à l’intérieur des circuits de chauffage, engendrant d’abord des boues (perte de rendement), puis la perforation des tuyauteries et équipements (radiateurs, chaudières, échangeurs, ventilo-convecteurs, collecteurs).
Il est essentiel de respecter les directives de la norme SICC BT102-01 sur la qualité de l’eau de chauffage en effectuant une analyse régulière de l’eau et, le cas échéant, les traitements adéquats.
Réseaux sanitaires
Dans certains quartiers, l’eau est agressive et provoque l’oxydation des conduites sanitaires en acier galvanisé. Conséquences : eau rouge, problèmes de débit, puis apparition de fuites.
La vitesse de circulation de l’eau dans les conduites peut provoquer l’érosion de leurs parois intérieures. Sans prendre les précautions adéquates, le métal des tuyauteries s’use jusqu’à l’apparition de fuites.
Les retours de circulation d’eau chaude en cuivre sont principalement touchés par ce phénomène.
Un traitement de choc (pour créer une base solide de la couche de protection) suivi d’un traitement filmogène adapté permettra de protéger les réseaux concernés et éviter ainsi leur remplacement onéreux.
Incontestable problème de santé publique, 200 cas déclarés chaque année en Suisse (OFSP).
Les légionelles contaminent vos réseaux hydrauliques ou de refroidissement et peuvent provoquer de graves infections en cas d’inhalation.
Comme elles prolifèrent plus facilement dans les carbonates de calcium et les oxydes de fer, la vétusté des canalisations du bâtiment est un facteur aggravant.